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Exportation de vins et spiritueux : l’opportunité Chinoise

Article
8 Février 2021
11 minutes de lecture

Depuis le début de la pandémie en 2020, le monde a constaté un repli des flux d’échanges globaux de marchandises. Fermeture des frontières, confinement, indisponibilité de main-d’œuvre, règles de distanciation ont conduit à des crises successives de l’industrie du transport: goulots d’étranglement dans les entrepôts et aux douanes, crise de conteneurs etc. Quid du marché chinois dans ce contexte ?

Pour l’IWSR, analyste des boissons alcoolisées sur le marché mondial, la Chine est un des pays les plus dynamiques du monde en matière de consommation de vin. Les vins français y tiennent une place de choix. Dans ce contexte de pandémie, faut-il continuer de miser sur la Chine comme destination pour ses vins ? Si oui, comment exporter vers ce pays dont le fonctionnement, la langue, la culture, la réglementation sont si lointains des nôtres ?   La situation du marché du vin en Chine Dans le monde du vin, les producteurs ont ressenti de fortes baisses des ventes, et la consommation dans l’empire du milieu en 2020 a aussi été en berne avec environ –30 % sur les importations. Mais la reprise est rapide en Chine, qui a déconfiné dès mi-2020. S’il n’est pas encore comparable avec un marché occidental, le marché du vin en Chine devient plus mature. Les habitudes de consommation s’internationalisent avec les nouvelles générations et atteint aujourd’hui les villes de second et troisième rang ; preuve indéniable de l’occidentalisation des styles de vie. La consommation de vins et spiritueux pour le plaisir personnel est une tendance nouvelle. L’essor rapide de ce segment laisse présager une augmentation des ventes et l’étoffement de la structure de l’offre.   Quelle opportunité commerciale pour les vignerons français ? Alors, si en 2019 - résultat des accords de libre-échange sino-australien - l’Australie nous ravissait la place de premier importateur de vins en Chine, les opportunités restent belles et bien présentes pour les vignerons français. Depuis fin 2020, après des mois de fortes tensions politiques entre les deux pays, la Chine a imposé des droits de douanes et surtaxes anti-dumping (107 à 212%) sur les importations de vins d’Australie. Outre-Atlantique, la récente mise en place des droits douaniers de l’administration Trump ferme un peu plus le marché étatsunien aux vins et spiritueux français. Toutes ces considérations convergent : pour les viticulteurs français, la Chine doit de nouveau être considérée comme une priorité. Une nécessité même.   Une réglementation propre Les envois en B to B restent soumis à la régulation classique. Exportateur et Importateur doivent être licenciés et déclarés aux douanes chinoises. Les vins et spiritueux doivent être enregistrés au préalable à l’envoi. Pour la déclaration en douane ou moment de l’importation : certificats d’analyse, d’origine, de pureté, la liste de colisage et facture commerciale sont demandés. Les produits doivent être étiquetés en Chinois soit en France, soit avant les douanes, soit dans la zone sous douanes. La réglementation chinoise est très évolutive, parfois floue, souvent dure à appréhender – tous les documents n’étant pas toujours traduits. Il est essentiel de s’assurer le concours et l’assistance d’un contact sur place, pour éviter les blocages en douane et frais inutiles. Votre marque enregistrée en France n’est de surcroît pas protégée en Chine et il est fortement recommandé de déposer sa marque en Chine, dans la langue d’origine et en caractère chinois. Un mandataire local est pour cela nécessaire.   2020 L’année du E-commerce La situation sanitaire a poussé la consommation en ligne vers de nouveaux records de ventes. En Chine, le virage vers le E-commerce s’est accentué il y a quelques années. Aujourd’hui les ventes en B to C directement de l’étranger deviennent des transactions banales. De nombreuses marques profitent de ce canal de vente aux restrictions administratives fortement simplifiés et aux droits de douanes avantageux en comparaison avec l’importation classique. L’importation B to B to C en stock tampon sous douanes devient tout aussi courante.   Votre solution d’exportation vers la Chine   Vignoblexport a fondé un partenariat exclusivement dédié à l’exportation de vins et spiritueux vers l’Asie pour vous accompagner dans vos projets de développement. Cette structure chinoise, nommée EWS Imports Shanghai, dispose d’une licence d’importation qui permet de prendre en charge toutes vos formalités douanières. Notre présence sur site (bureau à Shanghai), avec une équipe dédiée, permet d’organiser des événements de dégustation. Elle accompagne les contacts chinois – importateurs, distributeurs, organisateurs de salons, etc. Elle permet aussi de stocker les vins sans les dédouaner tant qu’ils ne pas vendus sur le territoire chinois et réexpédier vers un autre pays asiatique. Dans les bureaux de Vignoblexport en France, notre service clients accompagne les vignerons français qui souhaitent exporter vers la Chine.

  N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour étudier nos solutions d’accompagnement sur vos projets de développement vers la Chine.  
ENVOYER SON VIN EN CHINE: QUELS CANAUX SONT POSSIBLES ? Les obligations réglementaires varient selon le canal utilisé (B to B, B to C, B to B to C). Téléchargez via votre extranet Vignoblexport : > Notre fiche pays « Chine » avec toutes les informations utiles pour une expédition en bonne et due forme. > Notre check-list « Exporter vers la Chine» pour ne rien oublier lors de votre envoi.  
Crédit photo : © Lauritta - stock.adobe.com Rédaction : Aurélie Jeannin / Philippe Duong

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